Journée nationale de la vérité et de la réconciliation
Le 30 septembre, les Canadiens s’uniront pour commémorer la première Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, une étape importante vers la réconciliation avec la population autochtone du Canada. Aujourd’hui, plus que jamais, il est important que les Canadiens reconnaissent les répercussions des pensionnats autochtones sur les survivants, les familles et les communautés autochtones.
Entre mai et juillet 2021, des milliers de tombes anonymes, dont on croit qu’elles appartenaient principalement à des enfants autochtones qui fréquentaient des pensionnats, ont été découvertes partout au pays. La Journée du chandail orange, également le 30 septembre, est l’occasion de reconnaître et d’honorer le processus de guérison des survivants des pensionnats autochtones et de leurs familles, et de s’engager à poursuivre la réconciliation.
La réconciliation passe par l’écoute, la conscientisation et la reconnaissance de la vérité, et c’est dans cet esprit que nous avons invité les collègues de Hatch de partout au pays à souligner cette journée importante en se nourrissant des expériences de personnes portant les séquelles des pensionnats autochtones.
Dans le cadre de notre processus de réconciliation, nous avons invité Denise Hardy, survivante des pensionnats autochtones de première génération, à se joindre à Kathleen Cieslak, Directrice, Engagement communautaire pour l’Ontario et l’Est du Canada chez Hatch, pour une discussion des répercussions de ces pensionnats sur les survivants et leurs familles et sur la façon dont nous pouvons devenir de meilleurs alliés pour nos partenaires autochtones.
Denise est membre de la Première Nation de Rock Bay du nord de l’Ontario et a directement vécu des traumatismes intergénérationnels, sa mère et son grand-père étant des survivants de pensionnats autochtones. Aujourd’hui, Denise travaille comme conseillère aux relations autochtones chez Ontario Power Generation, où elle met à profit son expérience et ses connaissances pour établir des relations de collaboration avec les communautés et les organisations autochtones. Elle informe les employés en leur enseignant la meilleure façon d’interagir avec les communautés autochtones, en s’appuyant sur le respect du passé et sur le désir de créer un avenir prometteur. Ses grands-parents lui ont appris le respect de la terre et la connaissance de la culture traditionnelle, ce qui a éveillé chez elle une grande passion pour la pêche.
Certains collègues de Hatch auront également l’occasion de faire une visite virtuelle privée du Pensionnat indien de Shingwauk, situé à Sault Ste. Marie (Ontario), et de participer ensuite à une période de questions. Nous nous sommes associés au Shingwauk Residential Schools Centre, un projet de recherche et d’éducation interculturelles de l’Université d’Algoma qui bénéficie du savoir-faire technique et des compétences de conservation de la bibliothèque Arthur A. Wishart, et à la Children of Shingwauk Alumni Association, qui regroupe d’anciens élèves des pensionnats, des membres du personnel, des descendants, des parents et des amis. L’Université Algoma est non seulement située sur le site de l’ancien Pensionnat indien Shingwauk, mais utilise aussi certains des immeubles.
Enfin, Chelsie Klassen, Directrice mondiale, Engagement communautaire chez Hatch, nous a représenté lors d’une table ronde organisée par l’entreprise de transport électrique Wataynikaneyap Power. Cette entreprise est détenue en parts égales par 24 communautés des Premières Nations et, en partenariat avec Fortis inc., s’affaire à réaliser le projet de Wataynikaneyap, qui consiste à construire 22 postes électriques et 1 800 kilomètres de lignes de transport dans le nord-ouest de l’Ontario en vue de raccorder 17 Premières Nations au réseau électrique de l’Ontario. En compagnie d’autres partenaires du projet, Chelsie a parlé des mesures prises par Hatch avec les communautés autochtones pour répondre à l’appel à l’action 92 de la Commission de vérité et réconciliation.
Individuellement et collectivement, nous ne pouvons plus ignorer les dures vérités du passé et devons mettre en œuvre les recommandations du rapport de la Commission de vérité et réconciliation. Chez Hatch, nous poursuivons notre parcours de réconciliation en réfléchissant aux histoires des générations de survivants, en visitant un ancien pensionnat autochtone et en partageant avec vous des ressources qui vous permettront d’en apprendre plus sur notre histoire commune et de bâtir notre avenir ensemble.