Pallavi Lal
Directrice mondiale, Véhicules et opérations
Pallavi Lal, Directrice mondiale, Véhicules et opérations chez Hatch, possède plus de 23 ans d’expérience dans l’industrie du transport ferroviaire et travaille depuis les bureaux d’Ambler. Pallavi s’est jointe à Hatch dans le cadre d’une fusion avec LTK Engineering Services en novembre 2020. Chez LTK, elle a dirigé la discipline d’ingénierie des véhicules aux États-Unis et a occupé le poste de vice-présidente pour la région du New Jersey. L’expérience de Pallavi couvre à la fois les aspects techniques et de gestion de la direction d’un projet, du début à la fin. Pallavi dirige des équipes de partout dans le monde afin d’assurer l’exécution rapide de leurs projets, ce qui comprend la gestion des contrats ainsi que l’évaluation et l’atténuation des risques.
Dans ses temps libres, elle aime s’impliquer auprès des communautés, peindre, voyager et passer du temps avec sa famille et son chien, Browny.
Il est normal de se sentir mal à l’aise, mais je vous conseille de ne pas vous laisser décourager. Faites quelque chose que vous n’avez jamais fait auparavant. Quand vous choisissez de faire quelque chose, mettez-y toute votre énergie.
Pourquoi le domaine des STIM vous intéresse-t-il?
Ma famille m’a vraiment guidée vers le domaine des STIM. Elle m’a exposée à beaucoup de choses différentes, ce qui m’a permis de développer un intérêt pour les STIM. Mon père était ingénieur mécanique, comme moi, et depuis mon enfance, il a tenté de m’apprendre à construire des choses et de stimuler mon intérêt pour les sciences et les mathématiques. Encourager les enfants à faire carrière en STIM est une pratique courante en Inde, où j’ai grandi.
Quels mythes pourriez-vous dissiper au sujet des femmes dans le domaine des STIM?
En général, les femmes et les filles sont perçues comme n’étant pas intéressées par les STIM, ce qui est faux. Je pense que les femmes n’y sont pas assez exposées pendant leur enfance, ce qui influe sur leur intérêt pour les STIM. Cela entraîne un parti pris omniprésent. La société suppose souvent que les filles ne s’intéressent pas aux STIM et qu’elles préfèrent la danse, l’art ou tout autre sujet que les sciences ou les mathématiques. En réalité, c’est juste qu’elles n’y sont pas aussi exposées que les hommes. Les femmes peuvent s’intéresser à n’importe quoi, tout comme les hommes.
Aujourd’hui, la société indienne encourage les femmes à faire carrière dans les STIM bien plus qu’avant. Autrefois, de nombreuses jeunes filles n’étaient pas en mesure d’aller à l’école. Mais le gouvernement indien a travaillé très fort pour changer cela. Dans de nombreux États, l’éducation est gratuite pour les filles. Je n’ai rien payé pour mon école de génie, car mes quatre années d’études de premier cycle étaient gratuites. Libérés du financier, les parents étaient motivés à envoyer leurs filles à l’université, ce qui a tout changé. Quand je demande à mes nièces en Inde ce qu’elles aimeraient faire dans la vie, elles disent qu’elles aimeraient la même carrière que leurs parents. C’était la même chose pour moi. J’ai voulu devenir ingénieure parce que c’est ce que faisait mon père.
Aux États-Unis, je rencontre des jeunes femmes qui n’ont pas accès au domaine des STIM ou qui ne savent pas comment s’y prendre. J’ai dirigé de nombreuses tables rondes dans les écoles secondaires et les collèges communautaires pour discuter de la façon de stimuler l’intérêt des filles pour les STIM. Lorsque je suis invitée à donner des conférences dans les universités, ou que j’essaie de promouvoir les STIM dans les écoles secondaires, je constate que très peu de filles démontrent de l’intérêt. J’ai participé à un événement à l’école primaire de mon fils où on demandait aux parents de parler de leurs professions. J’ai demandé à chaque élève de me dire ce qu’il aimerait faire lorsqu’il sera grand. Fait intéressant, la plupart des filles voulaient devenir des ballerines. Aucune d’entre elles ne voulait être médecin ou ingénieure. C’est un exemple de manque d’exposition.
Quels conseils donneriez-vous aux jeunes femmes à propos des STIM?
Souvent, je me sentais mal à l’aise de sortir de ma zone de confort. Il est normal de se sentir mal à l’aise, mais je vous conseille de ne pas vous laisser décourager. Faites quelque chose que vous n’avez jamais fait auparavant. Quand vous choisissez de faire quelque chose, mettez-y toute votre énergie. S’il y a une occasion à saisir, foncez! Sinon, vous ne saurez jamais comment vous auriez pu en tirer des leçons ou progresser. Apprenez à voir la situation dans son ensemble et à comprendre comment les affaires sont gérées. Mon conseil s’applique aussi aux jeunes hommes.
Avez-vous eu des mentors pendant vos études ou votre carrière? Avez-vous été un mentor pour quelqu’un?
Ma mère n’est pas ingénieure, mais elle est un excellent modèle et une grande source de motivation. Comme je l’ai déjà dit, mon père m’a encouragée à faire carrière dans le domaine des STIM. J’ai eu de très bons mentors dans ma carrière aussi. Ils étaient tous des hommes parce qu’il n’y a pas beaucoup de femmes qui travaillent dans l’industrie des transports publics. Je leur attribue mon succès. Ils m’ont aidée à traverser des moments difficiles et m’ont fait comprendre le système. Ils m’ont aidée parce que ma réussite était importante pour eux. Personnellement, j’ai encadré quelques femmes dans le cadre du Women’s Transportation Seminar lorsque j’étais au conseil d’administration de la section du New Jersey.
Chez Hatch, je dirige un très grand groupe qui comprend quelques femmes dans le groupe des véhicules et des opérations. J’encadre des femmes de temps à autre, mais pas dans le cadre d’un programme de mentorat officiel. Il s’agit plutôt de « prendre des nouvelles ».
Elles viennent me voir pour demander conseil, et j’aime établir une atmosphère de communication ouverte. J’aime les aider tout comme mes mentors m’ont aidé.
Quelle est votre plus grande source de fierté?
J’ai vécu de belles réussites, mais je suis surtout fière de l’authenticité et de l’empathie que j’apporte à mon équipe. Ma plus grande fierté est de pouvoir encourager et influencer mon équipe à donner le meilleur d’elle-même. Ça me rend heureuse.
Vous sentez-vous soutenue par Hatch?
Oui… surtout grâce à la rétroaction que j’obtiens pour mes mandats, qu’elle soit bonne ou mauvaise. Cela m’aide à m’améliorer en encourageant l’introspection. Mon supérieur et mon personnel m’ont offert un soutien indéfectible, et je leur en suis reconnaissante.
Selon vous, en quoi la culture de Hatch est-elle différente de celle des autres entreprises en ce qui concerne la diversité et l’inclusion?
J’ai seulement travaillé pour LTK et Hatch, alors il est difficile pour moi de comparer. La culture de Hatch en matière de diversité et d’inclusion est très semblable à celle de LTK. Je suis contente que la diversité et l’inclusion soient intentionnellement abordées et incluses dans toutes nos décisions.