Les femmes apportent une compréhension unique et des qualités essentielles de leadership à la lutte contre les changements climatiques

Par Kathleen Vukovics|Le 22 juin 2022

Les changements climatiques touchent tous les secteurs de notre entreprise et de nos vies. Nos clients veulent savoir comment réduire les risques, se préparer pour l’avenir et assurer la longévité de leurs activités. Pour ce faire, nous devons reconnaître le rôle important que jouent les femmes en tant que leaders et leur compréhension unique des dimensions intergénérationnelles. Nous pourrons ensuite tirer parti de la perspective et des comportements de leadership des femmes pour mieux relever les défis environnementaux et sociétaux complexes.

Des études montrent que les femmes ont une vision générationnelle du monde, c’est-à-dire une capacité naturelle à voir la société et les divers aspects intergénérationnels en mouvement, ce qui leur permet de réfléchir davantage à des horizons qui s’étendent au-delà de leur propre génération. Ce sujet a récemment été abordé dans le National Post dans le cadre de la campagne sur les changements climatiques intitulée « Future of Our Planet » et a récemment fait l’objet d’études et de rapports.

Qu’est-ce qu’implique une vision générationnelle du monde? Et quelle est sa pertinence dans la réduction de notre empreinte carbone et la lutte contre les changements climatiques?

porteurs de changement

Qu’est-ce qu’une vision générationnelle du monde?

En général, les femmes possèdent une capacité intrinsèque à comprendre les dimensions sociales et intergénérationnelles. Elles voient les choses d’une perspective générationnelle qui englobent la vie de leurs enfants et leurs petits-enfants.

Dans les pays en développement, il a été prouvé que les femmes sont les principales combattantes de la perte de ressources et de l’insécurité alimentaire. Aussi, il arrive souvent que les femmes jouent un rôle essentiel dans la gestion des catastrophes en encourageant leur communauté à mettre en place des moyens concrets de réduction et de gestion des risques, et d’adaptation. Cela est lié à leur connaissance culturelle et pratique de l’environnement et de la conservation des ressources. [1]

Ces instincts et compétences innés sont indispensables lorsqu’il s’agit de relever des défis sociaux et environnementaux complexes, car ils présentent une façon inhérente de penser à l’avenir. En cessant de ne penser qu’à nous-mêmes et en mettant l’accent sur nos enfants, nous attribuons de la valeur à l’avenir plutôt qu’au présent. Puisque près de la moitié de la population mondiale réside au sein de zones extrêmement vulnérables aux changements climatiques, les exposant ainsi plus souvent à des catastrophes météorologiques, à des pénuries d’eau et de nourriture ainsi qu’à des maladies à transmission vectorielle, un appel à l’action n’a jamais été plus justifié.

Autrement dit, les femmes offrent une pluralité de points de vue qu’on ne peut ignorer.

Il existe également d’autres personnes qui voient les choses d’une perspective générationnelle. La vision du monde de bon nombre des peuples autochtones, ici au Canada, s’appuie sur la prise de décision en fonction du « principe de la septième génération ». Ce processus tient compte de la façon dont les générations futures seront touchées par les décisions que nous prenons aujourd’hui; il place les générations futures à l’avant-plan et réoriente l’objectif dans le but d’inclure une vision du monde extérieure à notre portée restreinte.

Lorsqu’il s’agit d’enjeux comme les changements climatiques, il est essentiel de voir les choses dans son ensemble. Nous devons nous poser la question suivante : lorsque je prends du recul et que je pense à ce que sera le monde dans sept générations, qu’est-ce que je vois?


Le leadership féminin et ce qu’il signifie pour la transition énergétique et la lutte contre les changements climatiques

Alors que le monde redouble d’efforts pour lutter contre les changements climatiques, la chaîne de valeur énergétique subit une transformation radicale. Par conséquent, de nouveaux paradigmes émergent et remettent en question la façon dont l’énergie est produite, distribuée et utilisée. Il s’agit d’une période stimulante, qui demande plus de contributions de la part des femmes, car leur style de leadership peut faire d’elles de formidables agentes de changement.

De nombreuses études ont été menées sur le leadership féminin. L’étude de 2007 de McKinsey & Company intitulée « Women Matter » est bien connue pour son examen exhaustif des avantages concrets que présente le fait d’avoir plus de femmes occupant des postes de direction sur le plan du rendement opérationnel et organisationnel. [2]

L’étude a démontré que le rendement opérationnel et organisationnel était conditionnel à l’adoption de neuf comportements clés en matière de leadership par la direction. La moitié de ces neuf comportements-clés sont plus naturels chez les hommes, et l’autre moitié sont plus souvent présents chez les femmes. Autrement dit, les hommes et les femmes ont tendance à posséder des styles de leadership fondamentalement différents et une approche variable lorsqu’il s’agit d’aborder des enjeux complexes. Les deux styles de leadership sont essentiels à la création et à la mise en œuvre de changements positifs. Fait intéressant, l’étude a révélé que les comportements de leadership observés plus souvent chez les femmes que chez les hommes sont essentiels pour relever les défis complexes émergents et futurs.

La Banque mondiale et l’Organisation des Nations Unies ont également observé que ce sont principalement ces comportements qui permettent d’identifier les femmes comme des « agentes de changement » positives dans d’autres domaines, comme la gestion des microprêts, la lutte contre l’extrémisme et la perte de ressources et le renforcement de la sécurité alimentaire dans les pays en développement. Ces comportements clés comprennent :

  • la conviction de pouvoir faire changer les choses;
  • la capacité de transformer l’adversité en occasions d’apprentissage;
  • la capacité d’apprendre en collaborant;
  • la persévérance dans l’établissement de relations pour l’atteinte des objectifs;
  • la volonté de remettre en question le statu quo pour le bien commun;
  • la capacité à comprendre les aspects sociaux et intergénérationnels;
  • une résilience fondée sur une combinaison de capacités adaptatives et novatrices face à des défis exigeants.

Le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) : une alerte rouge pour l’humanité

Les changements climatiques sont sans aucun doute le plus grand défi environnemental que nous devons relever. Nous le savons déjà, mais la récente publication du rapport du GIEC est une autre sombre confrontation avec la réalité. Le rapport est une alerte rouge pour l’humanité : si nous n’atteignons pas les objectifs de l’Accord de Paris, les changements climatiques entraîneront des pertes irréversibles beaucoup plus tôt que prévu. Ce rapport nous rappelle également qu’aucun endroit sur terre n’est à l’abri de ces conséquences. 3

Pour nous concentrer sur les solutions, nous devons envisager des moyens concrets qui permettront à chacun d’entraîner des changements.

Hatch caractérise actuellement les émissions de carbone et l’efficacité énergétique pendant le cycle de vie des projets afin de guider la sélection et la conception des matériaux. La caractérisation et l’amélioration de notre compréhension des diverses sources d’émissions de carbone du point de vue du cycle de vie (de l’extraction des matériaux à l’élimination finale) guident le type d’analyse coût-avantage dont les clients ont besoin pour prendre des décisions et atteindre leurs objectifs en matière de transition énergétique et de carboneutralité.

Demandez-nous comment nous pouvons vous aider à évaluer les occasions, définir vos stratégies en matière de changements climatiques et élaborer un plan d’action.

 
 

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