Répondre aux besoins énergétiques de demain
Ce n’est plus un secret que la plupart des entreprises et des activités de l’humanité doivent être « décarbonisées » et donc électrifiées. La production mondiale d’électricité doit augmenter pour répondre à la demande et remplacer l’énergie issue de combustibles fossiles et la consommation de combustibles fossiles dans l’industrie.
Au-delà de la production pure, nous devrons déplacer tous ces électrons des régions où les sources renouvelables sont abondantes vers les régions où la demande est forte, tout en utilisant de nouvelles technologies, en rendant les réseaux électriques résilients aux nouveaux impératifs climatiques et en utilisant la numérisation pour accroître l’efficacité et éviter le gaspillage. La façon dont l’énergie a été produite, distribuée et utilisée au cours du siècle dernier changera de façon continue et radicale pendant les cent prochaines années, au moins.
En matière de production d’énergie électrique, nous cherchons des occasions de déployer l’électricité au-delà des limites traditionnelles, d’intégrer des niveaux croissants d’énergie fiable dans le réseau, de réduire les émissions de gaz à effet de serre, de fournir des sources d’énergie de base à faibles émissions et d’intégrer des sources d’énergie renouvelable en mettant en œuvre des systèmes hybrides pour réduire la production d’énergie au charbon et au diesel. Les réseaux électriques intégreront de nombreuses autres sources et deviendront intrinsèquement plus complexes, un défi que nous sommes prêts à relever.
La création d’un monde avec moins d’émissions de carbone et alimenté par davantage d’énergies renouvelables continuera toutefois de nécessiter des combustibles fossiles résiduels. Au fur et à mesure qu’évolueront les activités de transition, ces dernières seront de plus en plus réalisées, perfectionnées et actualisées au moyen de sources d’énergie renouvelable afin d’atteindre le schéma de traitement le plus efficace possible. Parallèlement, cet approvisionnement réduit en combustibles hydrocarbonés sera très probablement et nécessairement utilisé surtout pour des combustibles et des produits à valeur ajoutée, ainsi que pour des activités qui ne peuvent pas être électrifiées, et sera produit à l’aide de schémas de traitement complexes et hautement intégrés. Enfin, dans l’économie gazière en transition, des combustibles spécifiques, comme le gaz naturel liquéfié, seront plus souvent utilisés pour l’énergie « de base » plutôt que d’autres hydrocarbures moins attrayants.
La transition énergétique nous donne l’occasion de collectivement mettre au point des pratiques commerciales plus durables en appliquant des technologies et des approches radicalement différentes pour redéfinir nos rôles dans la chaîne d’approvisionnement globale. Chez Hatch, nous sommes optimistes quant à l’avenir : il est possible de réduire les émissions liées au pétrole et au gaz; les technologies vertes, y compris l’hydrogène, évoluent sur la bonne voie; le potentiel hydroélectrique demeure important; l’utilisation sécuritaire de l’énergie nucléaire – particulièrement la mise en œuvre de la technologie de PRM – est un élément clé au panier d’énergies durables et pratiques; l’électrification progressive du changement demeure au tableau; les communautés éloignées peuvent partager l’accès à l’énergie avec des systèmes hybrides; et, avec force et conviction, le changement climatique peut être contrôlé.
Notre engagement demeure d’aider nos clients à relever leurs plus grands défis énergétiques avec des solutions novatrices qui apportent un changement important dans la façon dont nous approvisionnons le monde en énergie, non seulement aujourd’hui, mais également demain.
Quel rôle essentiel jouerez-vous dans la transition énergétique?
Robert Francki
Directeur général mondial, Énergie et Solutions terrestres dynamiques
Robert dirige les secteurs d’activité Pétrole et gaz et Électricité (Hydroélectricité, Nucléaire, Thermique, eGRID, stockage et Transport et distribution) du secteur Énergie. Il amène les équipes à adopter une vision d’affaires nette et précise et à se responsabiliser quant aux résultats d’affaires. Robert est titulaire d’un baccalauréat ès sciences avec spécialisation en génie mécanique de l’Université Queen’s et diplômé du programme pour cadres de l’Université Stanford. Il est membre de l’Ordre des ingénieurs de l’Ontario (PEO), de l’Association of Professional Engineers & Geoscientists of Saskatchewan (APEGS), de l’Institut canadien des mines, de la métallurgie et du pétrole (ICM) et du South African Institute of Mining and Metallurgy (SAIMM).